Douleurs chroniques chez les Seniors, attention aux conséquences !
Bon nombre d’enquêtes montrent que pour la quasi totalité des Seniors, il est normal d’avoir mal à partir d’un certain âge. Douleurs articulaires, musculaires ou mal de dos figurent dans le tiercé de tête des douleurs évoquées par les personnes âgées qui tardent et attendent parfois des mois pour en parler à leur médecin. Une douleur non traitée peut souvent cacher une pathologie plus grave et conduire inexorablement à la dépendance.
La douleur, une fatalité liée à l’âge ?
La douleur est bien souvent considérée par les Seniors comme une “nouvelle compagne”, une fatalité liée à l’âge. Une enquête Sanofi/ CSA Research révèle que pour 71 % des Seniors la douleur est considérée normale et fait partie du quotidien. De même l’enquête «regards croisés sur les douleurs rhumatismales» menée en 2006 auprès de 800 malades, montre que deux personnes sur trois se sont habituées à leurs douleurs articulaires et n’osent pas en parler à leur médecin. 80 % d’entre-elles trouvent inutile de le déranger pour des douleurs peu importantes et après tout… normales !
L’intérêt d’une prise en charge rapide
Traiter la douleur évite souvent de graves complications. Les seniors sous estiment l’importance d’une simple douleur et ne font pas le lien entre cette dernière et des pathologies plus sérieuses. Des douleurs dorsolombaires peuvent révéler de l’ostéoporose et un risque accru de fractures. Des crampes au mollet, récurrentes lors de la marche et souvent sous estimées chez les sujets âgés, peuvent cacher une maladie coronarienne ou vasculaire.
Sans articulations, pas de mouvements ! Soigner la douleur des seniors plus tôt retarde aussi la dépendance. Les douleurs les plus courantes affectent généralement la mobilité des Seniors pouvant aggraver rapidement leur fragilité et altérer leur autonomie. Les douleurs musculo-squelettiques comme l’arthrite sont très fréquentes avec l’âge. Beaucoup de seniors en souffrent quotidiennement et, en négligeant d’en parler à leur médecin, en viennent à réduire progressivement leurs activités physiques quotidiennes, le plus souvent inconsciemment.
Proches, réagissez !
Il est important d’expliquer à vos proches âgés que la souffrance n’est pas une fatalité et qu’il est nécessaire de consulter sans tarder. Les douleurs les plus courantes après 60 ans touchent souvent à la mobilité et altéreront à terme leur autonomie. Anticiper la perte d’autonomie est une solution rassurante autant pour les personnes qui avancent en âge que pour les proches.
Il existe des mesures médicamenteuses adaptées sous forme d’antalgiques répartis sur différents paliers en fonction de l’intensité de la douleur mais aussi des médecines alternatives recommandées dans le cas de douleurs chroniques. C’est le cas par exemple de la kinésithérapie qui renforce les muscles et assouplit les articulations mais aussi de l’acupuncture, de l’ergothérapie, de l’ostéopathie, de l’hypnose, des massages pour agir en profondeur ou des plantes (comme le saule blanc recommandé pour calmer les douleurs articulaires) qui soulagent la douleur à condition de respecter les doses et de suivre un traitement sur la durée. On citera également les bienfaits des cures thermales d’environ 3 semaines, reconnues pour leurs vertus thérapeutiques dans le traitement des douleurs articulaires.
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